I-g : Un processus systématique de « débretonnisation »

I-g1 : Des chasses à l’hermine et des suppressions de symbole : (annexe 2/1), (annexe 2/2)

L’hermine est reconnue comme le symbole ou attribut des bretons depuis le XIIIème siècle (1213 : Pierrede DREUX).
Depuis quelques années, cette symbolique est attaquée.

En effet, l’hermine a été supprimée, entre autre, du logo du Centre Maritime Nantais (C.M.N) club de voile nantais, du logo des hôpitaux de Nantes, et de l’écusson du Football Club de Nantes (FCN). (Grâce à l’intervention du nouveau Président du FCN, d’origine polonaise, les nantaises et les nantais ont recouvré leurs hermines et leur Cordelière).

La création d’un nouveau logo par la ville de Nantes, a permis, de supprimer incognito l’écusson herminé. (annexe 2/1), (annexe 2/2)
Les conséquences sont nombreuses et nous rappellerons qu’ainsi, par exemple, tout le parc automobile et l’ensemble des véhicules de la ville de Nantes ne portent plus l’écusson agrémenté d’hermines tout comme les différentes plaquettes rédigées par les services de communication de la ville de Nantes.

Durant des décennies, l’Hôtel de ville de Nantes et les rues adjacentes étaient pavoisés de très nombreux calicots herminés lors des réceptions officielles.
Dans le film La Reine Blanche réalisé par Jean-Loup Hubert en 1991, la scène dans laquelle la Reine Blanche est présentée sur son char fait largement état de ces pavoisements.
Depuis quelques années, ces calicots ont totalement disparu pour laisser la place au nouveau logo.

De même, lors de la création récente de la Communauté Urbaine de Nantes (administration regroupant 24 communes périphériques de Nantes et dont les décideurs sont élus par leurs pairs) le logo de cette entité n’a pas intégré un seul symbole breton alors que 12 des 24 communes qui la composent ont sur leurs armoiries, des hermines.
* il en est de même pour le logo du Conseil Général de Loire-Atlantique.

Lors de la création de la région PDL, la SNCF (Société National des Chemins de Fer) affichait sur ses trains régionaux un logo comprenant les différentes armoiries des territoires réunies en son sein.
De ce fait, dans son logo nous retrouvions des hermines et des fleurs de lys.
Aujourd’hui un nouveau logo a donné l’occasion de supprimer celles-ci.

A noter : Le premier préfet régional a fait expulser de la Préfecture de Nantes, ancienne Chambre des Comptes du Duché de Bretagne, la statue d’Alain Barbe-Torte, premier Duc de Bretagne ; celui-ci la libéra des Normands.

Pour conclure sur ce sujet :
On peut constater que ce sont principalement les administrations et les collectivités locales qui agissent méthodiquement et dans la durée pour dépouiller la Loire Atlantique de ses symboles.
Les habitants de la Loire Atlantique sont donc victimes d’une véritable discrimination car au sein de la région PDL, par exemple, la Vendée peut sans aucune restriction afficher son logo sur les bornes kilométriques jalonnant ses routes, sur ses panneaux d’information routiers, sur ses cartes géographiques ou encore sur ses panneaux autoroutiers (annexe 3).

Les entreprises publiques, telle Electricité De France (EDF) s’associent à la valorisation de ce département en apposant au côté du sien le logo vendéen. Nous nous réjouissons que la Vendée bénéficie de cette « normalité » et demandons de pouvoir bénéficier des mêmes droits.




I-g2 : Suppression des panneaux bilingues d’entrée dans la ville de Nantes :

Dans les années 1975 des panneaux bilingues « Nantes / Naoned » ont été installés par la ville de Nantes ; Ces dernières années, ceux-ci ont disparu.
Pour de simples panneaux « d’entrée d’agglomération », les nantais et nantaises ont dû se mobiliser pour imposer le retour de ceux-ci.




I-g3 : Des livres et des BD « trop bretons » : (annexe 4)

Certains livres et bandes dessinées n’ont pas été sélectionnés par la Directrice de la bibliothèque du Château des Ducs de Bretagne car « trop bretons… ».
L’un de ces livres est un guide touristique bilingue permettant de découvrir pas à pas la ville de Nantes. Il s’adresse, entre autre, aux élèves des écoles enseignant la langue bretonne afin que ceux-ci puissent trouver au quotidien des « mises en application » de leur enseignement.
Les nantaises et les nantais ont dû se mobiliser pour que celui-ci trouve sa place dans les rayonnages de la bibliothèque.
Néanmoins la question : qu’est-ce qu’un livre trop breton ? reste posée…




I-g4 : Une émission télévisée interdite : (annexe 5), (annexe 5/2)

Depuis septembre 2002 l’unique émission régionale en langue bretonne, Red an amzer, diffusée par FR3 sur les 5 départements bretons a été supprimée en Loire-Atlantique.




I-g5 : Des drapeaux interdits :

Lors de la foire commerciale nantaise de 2005, une association vendait des produits du terroir breton sur un stand.
Un drapeau breton appelé Gwenn ha Du (noir et blanc) avait été installé pour capter l’attention des badauds.
Les responsables de la foire ont exigé la dépose de celui-ci.




I-g6 : Des associations sous subventionnées :

Les faibles montants des subventions allouées aux différentes associations culturelles bretonnes permettent à celles-ci de survivre et non de se développer.




I-g7 : Un château « sans son histoire » : (annexe 6/1),(annexe 6/2),(annexe 6/3),(annexe 6/4),(annexe 6/5),(annexe 6/6),

Suite à la restauration du château des Ducs de Bretagne, patrimoine breton nantais, l’ACB (Agence Culturelle Bretonne) a réalisé un rapport pour le Conseil consultatif du musée d’histoire de Nantes.
Celui-ci relève de très nombreuses anomalies (annexe 5), (annexe 5/2) « …elles ont disparu… », « la présentation est lacunaire… », « …discrètement signalés… », « …le panneau ne mentionne pas ! », « …est à peine évoqué. », « …réduite à fort peu de chose,… », « …alors que bizarrement… », « …il passe sous silence… » ou encore « Il est fâcheux de passer sous silence… », « …c’est masquer… » etc…..




I-g8 : Des militants interpellés : (annexe 7/1), (annexe 7/1), (annexe 7/3)

Lors de la coupe du monde de rugby en 2007, les militants de Bretagne Réunie se sont mobilisés, devant l’entrée du stade de la Beaujoire à Nantes pour souhaiter la bienvenue à leurs cousins « Gallois » lors du match « Pays de Galles- Canada ».
La garde républicaine, les services de sécurité et la police nationale les ont expulsés alors qu’aucun arrêté n’était en vigueur interdisant la distribution de tracts. (annexe 7/1), (annexe 7/1), (annexe 7/3)




I-g9 : Des pressions lors de la coupe du monde de rugby :

Le Maire de St Nazaire après avoir exercé de fortes pressions sur la direction du Sporting, a exigé la suppression du drapeau breton imprimé sur les T-shirt réalisés pour l’occasion par le club nazairien.
La ville de St Nazaire a fait pression sur l’hypermarché LECLERC pour que les T-shirt des caissières portant la mention « Brittany » soient remplacés par des T-shirt portant la mention « Loire Atlantique Pays de Loire ».




I-g10 : Des journaux dits régionaux : (annexes 8)

La région nantaise ne dispose que de 2 quotidiens : Presse Océan et Ouest France.
(Néanmoins ces 2 journaux émanent du même groupe depuis quelques années).

De ce fait, ceux–ci cautionnent et entretiennent un « cloisonnement » entre la Bretagne administrative et la Loire Atlantique.
De cette façon, les habitants de Loire Atlantique sont privés des informations régionales de la région administrative Bretagne.
Une étude faite en décembre 2007 révèle que ce quotidien n’écrit, dans l’édition de la Loire Atlantique, quasiment pas d’articles émanant des 4 autres départements bretons : 3,9% pour l’Ille et Vilaine, 1,3% pour le Morbihan et 0,9%, pour les Côtes-d’Armor et 0,4% pour le Finistère.
Ce style de communication est parfaitement illustré par l’article du 23 mars 2008 du journal « Ouest France » consacré à la lettre envoyée par Bretagne Réunie, la Coordination des Juristes de Bretagne et des Institutions culturelles de Bretagne, au Président de la République M. Sarkozy. (annexe 8)
En effet, cet article de tout premier ordre d’un point de vue régional n’apparaît qu’en page « Loire Atlantique » privant ainsi à la fois les habitants des PDL et des autres départements bretons de cette information et de fait ne permet pas aux citoyens d’engager le débat sur la réunification.




I-g11 : Des enfants « normalisés » :

L’article 8 de la CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L'ENFANT du 20 novembre 1989 stipule :

Article 8

1. Les États parties s'engagent à respecter le droit de l'enfant de préserver son identité, y compris sa nationalité, son nom et ses relations familiales, tels qu'ils sont reconnus par la loi, sans ingérence illégale.

2. Si un enfant est illégalement privé des éléments constitutifs de son identité ou de certains d'entre eux, les États parties doivent lui accorder une assistance et une protection appropriées, pour que son identité soit rétablie aussi rapidement que possible.

En 1999, se tenait le premier « Festival des Lycéens » organisé par la région Pays de la Loire.
A cette occasion, 6 élèves représentants le lycée Bougainville (établissement nantais) ont endossé des teeshirts imprimés d’un drapeau breton pour exprimer le fait d’être en Bretagne, car pour tous ces jeunes, que la Loire-Atlantique soit en Bretagne est un fait et non une revendication.Ceux-ci se sont vu interdits d’accès sur le lieu du festival et finalement ont dû se résoudre à se vêtir du seul tee-shirt autorisé par les organisateurs pour pouvoir participer aux divers concours et festivités.
Combien d’élèves dans les écoles de Loire-Atlantique connaissent des vexations et brimades pour exprimer naturellement le fait d’être en Bretagne ?




I-g12 : Des discriminations envers les jeunes sportifs :

Le fait que les compétitions sportives soient organisées au niveau des régions administratives, entraîne que la jeunesse de Loire-Atlantique ne peut jamais rencontrer les compétiteurs des autres départements bretons.




I-g13 : Des discriminations envers les adultes :

Les mutualisations des services publics et entreprises publiques de Loire Atlantique (La Poste, France Télécom, EDF, GDF, …) avec, systématiquement, ceux de Vendée ou d’Anjou démontrent une volonté de réduire au maximum les échanges entre les adultes bretons.
Il en est de même avec la mutualisation du Théâtre Graslin avec celui d’Anjou.
Cette organisation a aussi pour but de freiner les échanges humains d’un point de vue économique et
culturel.




I-g14 : Des voies de communications au dessous du minimum :

Si l’ensemble du réseau routier est bien équipé et gratuit sur l’ensemble de la Bretagne à 5 départements, il reste très difficile de se déplacer par les transports en commun.
Il est quasiment impossible de circuler entre les 3 grandes villes bretonnes (Nantes, Rennes et Vannes) par le train alors que celles-ci ne sont éloignées que de quelques dizaines de kilomètres les unes des autres.
Ces difficultés sont le fait d’une politique des transports incohérente liée au découpage administratif.
Cette organisation est donc un énorme obstacle aux échanges humains, économiques et culturels et renforce la partition de notre région.




I-g15 : Des offres commerciales discriminatoires de la part de la SNCF :

La « Société des Chemins de Fer », entreprise publique, en collaboration avec la région administrative des PDL propose des offres commerciales à tous les jeunes de 15 à 25 ans, résidant en Pays de la Loire.
L’objectif avancé est de faciliter les déplacements des jeunes habitants de la région sur le réseau de transport régional des Pays de la Loire, quel que soit le motif et en toute période, grâce à un prix très attractif.

Une carte annuelle donne droit à :
- 50 % de réduction sur le prix d'un billet plein tarif en 2ème classe en toute période du calendrier et 50 % de réduction aux accompagnateurs du porteur de la carte (de 1 à 3 personnes) le week-end et les jours fériés.
Les titulaires de la carte TIVA peuvent également bénéficier de 50 % de réduction sur le réseau de transport régional du Poitou-Charentes !!!

La région « Poitou-Charentes est voisine de la région PDL, tout comme la région Bretagne, et se situe au sud de celle-ci.

Il est surprenant que la SNCF et la région PDL favorisent uniquement les déplacements vers le sud car aucun dispositif n’est mis en place pour favoriser les déplacements vers la Bretagne.(voir Annexe 8bis)




I-g16 : Des différences de traitement entre les territoires regroupés au sein des PDL :

Les médias créent des différences de traitement en voulant imposer le nom « ligérien » aux habitants de Loire-Atlantique alors qu’ils n’hésitent pas à appeler, à juste titre, un habitant de Vendée, un vendéen ou encore un habitant d’Anjou, un angevin.
Par exemple, le commentateur footbalistique d’Europe 1 en commentant le match Le Havre/Angers du 4 avril 2008 employaient le mot Angevin au sujet des joueurs d’Angers alors qu’en toute logique « administrative », celui-ci aurai dû employer le mot « ligérien ».
Nous n’entendons jamais le nom « breton » lorsque l’on parle des habitants de Loire-Atlantique.
Il y a donc inégalité de traitement dans la région PDL.




I-g17 : Des Médias complaisants avec les administrations et collectivités locales :

Les radios émanant directement ou indirectement de l’état dressent des « murs » entre la région Bretagne et la Loire Atlantique en favorisant essentiellement les échanges entre la Vendée et la Loire Atlantique.
Sur certaines de ces ondes (Radio France Bleu Loire Océan…) lors de jeux radiophoniques nous pouvons donc gagner des week-ends principalement sur les côtes vendéennes.
FIP, insidieusement, si elle consent à passer un petit pourcentage de musique bretonne, ne manque pas une occasion d’imposer le nom « Ligérien » et de faire la promotion de la mutualisation « Vendée-Loire-Atlantique ».
Le correspondant de France info, délocalisé à Nantes, n’oublie jamais lors de ses interventions sur cette radio nationale, de présenter les infos nantaises après une introduction vendéenne.
Au besoin « l’arme » des subventions est utilisée pour orienter la programmation des médias : Ainsi en 2006, la radio « catholique » Fidélité qui venait de recevoir une subvention de 5000 € (Les 30 deniers de Judas ?) de la région PDL a imposé de telles exigences dans la programmation de l’émission bretonne d’un jeune bénévole qu’il a préféré la saborder.
Ces médias, sous prétexte de découpage administratif, font tout pour que les nantais oublient qu’ils ont aussi des départements voisins, le Morbihan ou l’Ille-et-Vilaine.




I-g18 : Des télévisions bien cadrées :

Depuis 1982 la liberté de communication existe. Mais c'est une liberté très encadrée...Des radios associatives utilisant les langues régionales existent, mais leur audience est très limitée du fait que très peu de fréquences leurs sont attribuées par le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) et que les règle limitent à la fois leurs budgets et leur zone de diffusion. Ainsi en septembre 2006, lors de la dernière attribution des fréquences, le CSA a privilégié des radios commerciales nationales francophones au détriment des radios associatives en langue régionale.
Le cas de TV Breizh, qui n’émet pas sur le département de la Loire Atlantique, est très emblématique : en 2000 est créée cette télévision régionale bretonne et privée sur le satellite avec l'ambition de soutenir la culture bretonne et la langue bretonne. Mais les trois demandes pour être autorisée à émettre sur le réseau hertzien (cela eut permis d’émettre en Loire Atlantique) ont toutes été refusées par le CSA, au profit notamment d'une attribution de fréquence à une télévision qui n'existait pas. De ce fait, ne pouvant concurrencer les télévisons hertziennes nationales, et faute de ressources publicitaires suffisantes, TV Breizh est devenue une télévision commerciale où la culture et la langue bretonne n'ont plus guère de place.
Le 20 septembre 2008 alors que 10 000 bretonnes et bretons manifestent à Nantes pour
défendre leur culture et la réunification (annexe 13/3, annexe 13/4), la télévision locale Nantes7,filiale de Ouest-France ne couvrira sous aucune forme l'évènement... pas un mot pas une image.



I-g19 : Des insultes sur les ondes nationales : (annexe 9)

Le 2 février 2006 sur les ondes de la radio RTL, lors de l’émission « Les grosses têtes », le chanteur BERROYER pour se moquer des bretons de façon grossière et insultante, assimile les enfants bretons à des porcs (annexe 9).
Pas un tribunal ne fut saisi.Pas un parti politique, ou une quelconque association n’a protesté à part la Ligue Bretonne des Droits de l’Homme. Les différentes plaintes déposées et procédures suivies par l'association depuis mars 2006 auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris, reçurent des réponses refusant de statuer, au motif «qu'il n'apparaît pas opportun d'engager une procédure qui n'aurait de chance d'aboutir qu'au prix d'un revirement de jurisprudence».

Le recours adressé en janvier 2007 auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, n’a pour l’instant, pas reçu de réponse.

Qu’en aurait-il été si cette chanson fut adressée à la communauté juive ou arabe ?




I-g20: Des blocages et discriminations permanentes faites aux écoles bilingues :

Dans la pratique, les citoyens qui veulent défendre et développer leurs langues et cultures sont confrontés à des blocages et à des discriminations permanentes.
Ces blocages passent souvent par un étouffement des initiatives à travers les moyens financiers.
On l’a vu pour la radio et la télévision d’initiative régionale. Mais c’est aussi le cas dans d ‘autres domaines :
Les écoles associatives doivent financer elles-mêmes leur fonctionnement, sans aide publique durant les 5 premières années. D’autre part, les collectivités locales ou régionales n’ont pas également le droit de financer les bâtiments de ces écoles associatives. Le Conseil régional de Bretagne a été condamné par le tribunal administratif en 1999 pour avoir apporté une aide pour la rénovation des bâtiments destinés au lycée Diwan à Carhaix. Décision confirmée en appel par la Cour de Nantes le 11 mars 2003.
Ces écoles ne peuvent exister et se développer que par le soutien militant de la population et des dons financiers, l’organisation de manifestations diverses. Pour les enfants et les familles, il en résulte souvent des conditions de vie et de confort précaires en dessous des conditions normales des autres établissements scolaires.




I-g21 : D’illustres nantais trahis :

Jules VERNE :
En 2005 Nantes fêtait le centenaire de la mort de Jules Verne.
Les différentes manifestations organisées en son honneur n’ont pas ou très peu fait état de ses origines bretonnes alors que celui-ci se déclarait breton, ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’à cette époque la Loire-Atlantique faisait partie intégrante de la Bretagne.

En règle générale on passe sous silence les origines bretonnes des grands nantais : d’Aristide BRIAND, qui déclarait pourtant être un « breton de Loire », à Eric Tabarly.




I-g22 : Des propagandes dans les lycées :

Les lois sur la décentralisation ont confié aux régions la responsabilité de la construction et de la maintenance des lycées.
Certaines d’entre-elles ne manquent pas de le faire savoir, et en particulier la région Pays de La Loire qui utilise tous les prétextes pour promouvoir sa région artificielle en recherche d’identité et de légitimité.
Ainsi, les élèves sont en permanence soumis à un véritable « matraquage » d’une région mégalomane atteinte du « culte de la personnalité » : matériel informatique, plateau de restauration, couverts de la cantine, matériels, véhicules...tous sont estampillés du logo de la région PDL.
Cette débauche de propagande est accompagnée avec zèle par quelques professeurs qui, sans états d’âme enseignent l’« Histoire » et la « géographie » de cette région initiée par Pétain.
Certains vont jusqu’à coller des logos un peu partout dans leur classe, au coté des cartes et photos représentatives de la « région officielle ».
En fait, tout est mis en oeuvre pour expliquer aux jeunes qu’ils ne sont ni angevins, ni bretons, ni vendéens.




I-g23 : Des pressions sur les acteurs économiques : (annexe 10/1), (annexe 10/2)

Des pressions de la région « Pays de la Loire » et de corporations professionnelles de cette même région, sont utilisées pour inciter les producteurs à taire le caractère breton de certains produits du terroir comme les huîtres, le sel, ou le vin (annexe 10)




I-g24 : Des tentations de réécriture des histoires de France : (annexe 11/1), (annexe 11/2)

La région administrative des PDL tente, avec la complicité de certaines collectivités locales, de réécrire l’histoire de la Loire Atlantique.
Grâce à la publication de certains ouvrages, elles sous entendent d’une façon ou d’une autre que Nantes n’est pas ou n’est plus bretonne mais serait « mi-bretonne, mi-vendéenne ».
Dans l’annexe 11/1), (annexe 11/2)">annexe 11, nous avons placé un courrier que nous avons adressé au rédacteur en chef qui a réalisé un livre intitulé « l’esprit Muscadet(s) » et qui reprend cette expression.
Cet ouvrage a été publié par le Conseil interprofessionnel des vins de Nantes et porte aussi les signatures de l'office de tourisme de Nantes Métropole ainsi que celles des villes de Nantes et d'Ancenis.
L’argument avancé est, que le vignoble nantais, doit trouver par le biais de la Loire un lien avec les vins du val de Loire…. Difficile à comprendre lorsque l’on sait que la Loire ne « fréquente » pas La Vendée…
Cet exemple prouve que ces administrations sont tentées par une forme de révisionnisme.




I-g25 : Des budgets de communication colossaux :

Alors que la France s’enfonce dans le déficit financier, la région PDL s’offre le luxe d’avoir, après la région « Languedoc-Roussillon » dont le Président voulait créer une nouvelle région la « Septimanie », le plus gros budget de communication des régions françaises.
La dernière campagne (« Diversivie ») d’un coût d’1 million d’€ avait pour but de créer un sentiment d’appartenance régionale afin de supprimer les spécificités angevine, vendéenne ou bretonne qui, pourtant jouissent déjà « naturellement » d’une image positive au niveau national.




I-g26 : Des particules supprimées : (annexe 12/1), (annexe 12/2)

En Loire Atlantique des communes, des sites, des quartiers, des galeries marchandes ou encore des immeubles portent un nom suivi de la particule « de Bretagne ».
Ex : communes de Vigneux de Bretagne, Le Temple de Bretagne, Montoir de Bretagne
site géologique du Sillon de Bretagne
immeuble Sillon de Bretagne
galerie marchande du « Sillon de Bretagne »
Très régulièrement la particule « de Bretagne » n’est pas mentionnée sur les panneaux routiers, dans les articles du quotidien Ouest-France (voir les articles sur l’immeuble du Sillon de Bretagne en annexe 11).
L’administration de la communauté de communes de « Loire Sillon » valide ce fait (voir annexe 11).




I-g27 : Des îles débaptisées

Depuis des siècles Nantes est resté un port maritime jusque dans les années 1975.
Pour les bretons, très majoritairement catholiques, et plus particulièrement pour les marins, Sainte Anne symbolise la « mère protectrice ».
La crête Ouest du massif Armoricain appelée « Sillon de Bretagne » se termine au coeur du port de Nantes. Sur ce promontoire les nantaises et les nantais ont érigé une statue en l’honneur de leur « bienfaitrice » afin qu’elle puisse souhaiter la bienvenue aux marins entrants et bon voyage aux navires sortants du port
de Nantes. Le quartier porte aussi son nom : « la butte Ste Anne »
Sept îles sont implantées au milieu de la Loire face au quai de la Fosse. Les travaux de comblement de ces derniers siècles ont aggloméré ces îles. De nouveaux quartiers
industriels voient le jour et les nantais leur attribuent naturellement le nom de l’île qui les vit naître. Ainsi deux d’entres eux portent les noms suivant : «l’île Sainte Anne » et « La Prairie aux Ducs » en référence aux Ducs de Bretagne.
Après la fermeture des chantiers navals dans les années 1980, un projet de réhabilitation de la friche industrielle voit le jour dans les années 2000. Ce sera l’occasion pour la collectivité locale de rebaptiser le site : « île de Nantes ».
Ainsi sont en partie effacés, alors que ces 2 îles représentent environ la moitié de la superficie de cet aggloméra, un symbole religieux breton et une référence à l’histoire de nos Ducs.
Pourquoi cette nouvelle entité ne porte t-elle pas un nom en rapport avec son histoire ?




I-g28 : Des commentateurs « télé » surveillés

Le départ de la 1ère étape du Tour de France cycliste 2008 a été donné à Brest à l’extrême ouest de notre région, cette étape se terminait à Plumelec (Morbihan).
La 2ème étape reliait Auray à Saint-Brieuc. Le 3ème jour, 5 juillet 2008, (3èmè étape) la compétition se déroulait entre Saint Malo et Nantes.
Voici ce qu’ont entendu à 13h50 en direct sur France 2 les téléspectateurs :
L'un des commentateurs : " Nous allons passer trois jours en Bretagne ", aussitôt, l'autre répond : " Non, le troisième jour c'est Nantes et vous savez bien que si l'on dit que Nantes est en Bretagne on va se prendre un coup de fusil " ...
L’expression populaire « prendre un coup de fusil » est bien sûr une image néanmoins elle exprime clairement que les commentateurs doivent impérativement respecter les «consignes administratives».



I-g29 : Un manuel scolaire partial
L’un de nos adhérents, résidant à Loudéac, nous a signalé l'existence d'un manuel scolaire de géographie abordant la partition de la Bretagne.
Celui-ci qui a pour titre « L’Europe, la France », est paru aux éditions Bréal en 2007, et s’adresse aux lycéens(ne)s des classes de 1ère L, ES et S.
Notre attention s’est portée sur la 4ème partie, de cet ouvrage, intitulée « Les régions en France et en Europe » et plus particulièrement sur le chapitre 14 « Le fait régional en France et en Europe ».
Ce chapitre propose différentes études de cas dont celui de la région Bretagne.
Celui-ci analyse la situation économique de la Bretagne administrative (4 départements seulement) en mettant en évidence les points positifs et les points à améliorer afin que notre jeunesse acquière l’esprit critique positif nécessaire à la compétitivité de nos régions dans le cadre européen.
Ce chapitre fait aussi état de l’identité culturelle particulière de la Bretagne en incluant le département de la Loire-Atlantique, ce qui est tout à fait cohérent avec les déclarations, faisant le même constat, des quatre présidents de la République : Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et plus récemment celle du président Sarkozy.
A notre très grande satisfaction, nous avons aussi noté que la partition de la Bretagne était abordée et qu’ainsi un tabou était enfin levé.
Néanmoins, « Bretagne Réunie » déplore que le projet de réunification soit traité uniquement par l’interview du maire de Nantes parue dans le journal « Le Monde » du 3 juillet 2001, dans lequel Jean-Marc Ayrault, après avoir relégué la culture bretonne à ses strictes dimensions folkloriques, déclare que ce serait une erreur historique d’harmoniser l’espace breton en fonction des hommes et des femmes qui l’ont façonné durant 11 siècles.
De ce fait, « Bretagne Réunie » considère que ce manuel est partial puisqu’il prend uniquement, comme référence, un point de vue purement politique et purement personnel du maire de Nantes, non partagé par l'immense majorité des habitants nantais et du département de la Loire-Atlantique, et qui n'a aucun mandat spécifique pour s'exprimer sur ce point, d’autant que la ville de Nantes ne représente qu’un quart des habitants de Loire-Atlantique et un quinzième de la population de la Bretagne.
Pour « Bretagne Réunie » l’auteur de ce chapitre prend, de toute évidence, fait et cause pour la vision du maire de Nantes puisqu’il ne fait ni état de la volonté populaire validée par de très nombreux sondages favorables à la réunification, ni du fait que le Conseil Général de Loire-Atlantique a voté dès le 22 juin 2001 un voeu de réunification, 11 jours avant l’interview de Jean-Marc Ayrault, tout comme le Conseil Régional de Bretagne qui a voté, dès le 2 juillet 2001, un voeu allant dans le même sens.
Ce « parti pris » nous semble indigne des valeurs républicaines d’autant plus qu’il s’adresse à une population exclusivement constituée de jeunes filles et de jeunes garçons.
Par conséquent, nous déplorons que, sur ce dossier, ce manuel scolaire serve de tribune politique alors que celui-ci a pour vocation de mettre en lumière les différents points de vue nécessaires au développement intellectuel de notre jeunesse.

«Bretagne Réunie» s'interroge également sur le choix par l’éditeur de la publication des convictions personnelles du maire de la ville de Nantes, concernant un sujet ayant des répercussions sur les libertés fondamentales des habitants de la Loire-Atlantique. Les dispositions des articles 10 et 11 de la Charte européenne des droits fondamentaux, et de l'article 10 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, dénonçant l'ingérence d'autorités politiques dans la liberté d'expression et d'information, nous semblent violées par ce choix éditorial partial.
«Bretagne Réunie» n’a pas l’intention de remettre en cause l’ensemble de cet ouvrage, qui globalement semble poser clairement les problématiques économiques des régions françaises et européennes, mais s’étonne que dès qu’il s’agit des intérêts bretons et de leurs avenirs, ceux-ci sont systématiquement remisés dans les réserves des musées.

Par conséquent, « Bretagne Réunie » a demandé par son courrier du 3 mars, adressé à Monsieur Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale, que soient prises, dès la prochaine rentrée scolaire, toutes les dispositions nécessaires pour rétablir l’impartialité dudit manuel scolaire.




I-g30 : Jean-Marc Ayrault hostile à la réunification
Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a sollicité Monsieur Balladur pour qu’il étudie et propose les réformes à engager pour moderniser nos collectivités territoriales.
Monsieur Balladur avait pour mission de rédiger un rapport faisant état de propositions concrètes qui réduiraient, entre autre, le nombre de nos régions, qui passerait de 22 à 15. Ainsi l’ancien premier ministre Balladur préconisait de modifier certaines « frontières » régionales.

Rappel :
Lors de son discours du 27 novembre 2008, devant l’assemblée des maires de France consacrée à ces réformes territoriales, le Président a reconnu qu’il y avait un anachronisme entre le département de la Loire-Atlantique et la région administrative « Bretagne ». De ce fait, le « comité Balladur » avait intégré dans son rapport une série de cartes géographiques, à titre d’exemple, dont celle d’une Bretagne réunifiée. Le jour de la remise officielle du rapport au président de la République, le journal « Le Monde » du 27 février 2009 nous apprenait que, Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes et l'un des principaux leaders du Parti Socialiste français, était intervenu pour faire enlever la mention de la réunification administrative de la Bretagne.: « Dès qu'il l'a su, Jean-Marc Ayrault a fait le siège téléphonique de Pierre Mauroy et d'André Vallini, les deux élus socialistes du comité, pour faire en sorte que cette proposition ne figure pas au rapport final ». Suite à cela, poursuit le quotidien, « M. Balladur a préféré expurger du rapport final les exemples précis, qualifiant de bobards les rumeurs qui circulent à leur sujet. ».
Depuis Jean-Marc Ayrault met tout en oeuvre pour que la réunification bretonne échoue. Il déclare dans la presse locale (Ouest France du 17 mars 2009) que la réussite économique d’une région ne dépend pas de sa taille et que par conséquent la Bretagne réunifiée serait « étriquée ».
Pour créer un climat de peur, il n’hésite pas à sous entendre que les partisans de la réunification ont des arrières pensées d’autonomie, de séparatisme, de nationalismes…autant de mots qui font peur à la population bretonne d’une part et à la population française d’autre part. Celui-ci va jusqu’à dire : « si c’est une question d’identité, alors je dis attention, casse cou ! » comme s’il était interdit, malsain, indécent, de revendiquer sa propre identité...bref, d’être soi-même et d’exister.

Jean-Marc Ayrault accepte toutes les modifications territoriales possibles et imaginables :
- Création d’un « grand ouest » par la fusion des 3 régions, Pays de Loire, Bretagne
et Normandie
- Fusion des 2 régions, Pays de Loire et Bretagne
- Création d’une région constituée uniquement du département de la Loire-Atlantique à l’image de la Sarre en Allemagne
- Création d’une région constituée uniquement de la ville de Nantes à l’image d’Hambourg
* Ces 2 derniers projets sont en complète contradiction avec son analyse précédente qui estime qu’une Bretagne à 5 départements serait étriquée.

En résumé, d’après Jean-Marc Ayrault, tous les projets sont viables excepté celui de la réunification !
Pourquoi ?
Ne peut-on pas parler de racisme ?…les bretonnes et les bretons seraient-ils des êtres dangereux, pour la société, s’ils étaient à nouveau réunis, comme le susurre le Maire de Nantes Jean-Marc Ayrault ?



I-g31 : Des propos indignes d’un président de région
Voyant l’idée de la « réunification » gagner une grosse par d’audience en Bretagne et dans le reste de la France, à la suite du « rapport Balladur », le président de la région administrative « Pays de Loire », Monsieur Auxiette, a proféré des propos indignes de son statut de Président en parlant «d’annexion des temps modernes, voire d'une certaine forme de colonisation que je ne peux accepter » en s’exprimant sur la réunification.
Quant à son « bras droit », M. Bontemps, vise Président communiste, de la région des Pays de Loire, déclare que notre projet de réunification est farfelu !



I-g32 : Un « pacte » entre la région Pays de Loire et la presse
Une convention entre la région Pays de Loire et les 3 syndicats de la presse quotidienne Nationale, Régionale et départementale, a été signée le 6 octobre 2006. « L’objet de cette convention est de favoriser la lecture de la presse à l’école, dans une perspective pluraliste en mettant en place une opération dénommée - Kiosques des Pays de la Loire-.
L’objectif de cette opération est de mettre à disposition des lycéens les titres de la presse quotidienne nationale, régionale, départementale et étrangère, au sein des lycées publics et privés ». Rien de plus normal, au premier abord, à ce qu’une région soutienne l’ensemble des acteurs de la presse écrite qui ont de plus en plus de difficultés face aux nouveaux moyens d’information tel Internet.
Ainsi cette « campagne publicitaire » permet aux différents quotidiens d’entrer en « contact » avec des milliers de jeunes clients potentiels.
Néanmoins dans cette convention, la région PDL fait état de « rencontres régionales de la presse et des jeunes ligériens ».
Par l’emploi du mot ligérien, la région rappelle implicitement, aux médias, qu’un habitant de la région PDL doit être appelé un « ligérien ».
Dès lors ce mot « ligérien » a fait l’objet d’une vulgarisation sans précédent de la part des médias locaux, au point où certains journalistes l’employaient en si grand nombre, dans leurs articles, que cela en devenait ridicule.
Sachant que la presse écrite possède beaucoup de radios locales et quelques télévisions locales, ces dernières ont relayé cette grande campagne de « débretonnisation » sur l’ensemble du département de Loire-Atlantique.
La pression était telle que notre association a dû réaliser plusieurs actions spectaculaires pacifiques et créer un blog « http://ligériose.blogspot.com/ » dès le début de l’année 2007 (voir annexe 13) afin de saborder cette propagande qui n’avait pour seul but de remplacer le mot breton par ligérien.



I-g33 : Un identifiant interdit
Fin octobre 2008, dans la cadre de la présentation des modalités pratiques de mise en place des nouvelles immatriculations automobiles applicables à compter de janvier 2009, le ministère de l’intérieur reconnaît aux breton(ne)s des 4 départements de «
Bretagne administrative » le droit d’apposer sur leur plaque d’immatriculation le numéro de leur département assujetti au Gwenn ha Du (drapeau breton).
Ce drapeau est constitué de 5 bandes noires représentant les 5 évêchés de Haute Bretagne (dont une bande représente la Loire-Atlantique) et de 4 bandes blanches représentant les 4 évêchés de Base Bretagne.
Le fait que les habitant(e)s de Loire-Atlantique ne sont pas administré(e)s par la région administrative de Bretagne, le ministère de l’intérieur interdit à ces derniers d’apposer leur drapeau breton avec le numéro de leur département qui est le 44.