II- REUNIFICATION DE LA BRETAGNE : Un combat légitime et démocratique

Un combat légitime et démocratique :
Le projet de la Réunification est porté par une majorité de citoyens, d’élus, de partis, decollectifs ou d’associations de la Bretagne.





II-a : Les citoyens se mobilisent avec l’association « BRETAGNE REUNIE » :

BRETAGNE REUNIE est une association régie par la loi de 1901. Le but de l'association est la reconnaissance comme collectivité territoriale de la région Bretagne, formée des départements actuels des Côtes d'Armor, du Finistère, de l'Ille- et-Vilaine, de la Loire-Atlantique et du Morbihan.
Le siège de l'association est fixé à Nantes (BP 49032 44 090 Nantes Cedex 1).

BRETAGNE REUNIE est un mouvement unitaire qui se veut le porte-parole de tous ceux qui
souhaitent une vraie région Bretagne.

BRETAGNE REUNIE est apolitique dans sa philosophie et parce qu'elle ne prend aucune position en dehors de son champ d'action. Toutefois BRETAGNE REUNIE admet que la réunification de la Bretagne a un but de nature politique et de ce fait ne touche aucune subvention d’ordre public.

BRETAGNE REUNIE fédère 48 associations culturelles, des entreprises, des acteurs de la société civile et des adhérents individuels et ne vie que grâce au bénévolat.

Pour en savoir plus : http://www.cuab.org/cuab.html
Ses adhérents travaillent principalement à informer les jeunes et les « nouveaux arrivants » sur le sol breton.

En effet, ces 2 types de population sont les cibles privilégiées du fait de leur méconnaissance du problème.
Les jeunes en premier lieu sont particulièrement exposés car, l’enseignement fait une totale abstraction de l’histoire de la Bretagne alors que l’administration des PDL a dans ses prérogatives la gestion des lycées peuplés exclusivement d’adolescent(e)s lui donnant ainsi tous les moyens nécessaires à la mise en oeuvre de propagande de « débretonnisation ».
Et d’une façon générale tout « nouvel arrivant » qui pour différentes raisons, s’installe en Loire Atlantique et est, de fait, conditionné à la référence aux institutions en place.

Si certains hommes politiques se défendent et se justifient en mettant en avant le fait qu’ils ont été élus par le peuple, leur programme politique ne faisait pas état de leurs intentions discriminatoires….

Pour contrer ces propagandes, les militants organisent, dans le plus grand respect des biens et despersonnes, des actions de « décontamination ». (voir annexe 13/1), (annexe 13/2)
Pour en savoir plus : http://diversivien.blogspot.com/
Les militants de Bretagne Réunie ont aussi pour mission de rechercher des sponsors.




II-b : Des élus soutiennent la réunification en signant une Charte :
Nombre d’élus ont pris conscience de la volonté populaire de réunifier la Bretagne, ce qui explique que Bretagne Réunie a pu réunir plus de 4200 signatures d’élus sur une Charte demandant « au gouvernement de lancer le processus de modification des limites de l’actuelle région Bretagne…"

Parmi les premiers signataires, signalons Pierre Méhaignerie (député-maire de Vitré, ancien ministre), François Goulard (alors député-maire de Vannes), Joël Guerriau, (maire de Saint-Sébastien sur Loire…).

Des candidat(e)s aux présidentielles soutiennent la réunification :
En amont des élections présidentielles de 2007 les candidat(e)s BAYROU du MODEM, VOYNET des VERTS, BESANCENOT de la LCR et BOVE de « La Gauche Antilibérale » se sont, après différents entretiens déclarés favorables à la réunification.

Le Conseil Général de Loire-Atlantique et le Conseil Régional de Bretagne ont voté des voeux de modification des limites de la région Bretagne.
Ce mouvement de fond explique aussi les demandes faites par les deux assemblées représentatives des territoires à réunir dans la région Bretagne. Il s’agit du voeu du 22 juin 2001 voté par le Conseil Général de Loire-Atlantique et de la résolution votée le 8 octobre 2004 par le Conseil Régional de Bretagne.
Au-delà des politiques, le très médiatique Père de la Morandais homme d’église et de plateaux de télé déclare en mai 2007 au sujet de la réunification « C’est une aberration jacobine….je suis prêt à afficher mon soutien au retour de la Loire Atlantique en Bretagne. »

Le gouvernement ne répond pas à la demande des élus de Bretagne
« Le gouvernement ne s’opposera pas à l’application des nouveaux textes de loi au cas de la réunification de la Bretagne »
C’est ce que le 19 mars 2003 Mr P. Devedjian, alors ministre délégué aux libertés locales, assurait à la délégation du Comité pour l’unité administrative de la Bretagne lors d’une audience. Selon le ministre, la solution passait par une consultation de la population de Loire-Atlantique, puis par celle de la région Bretagne, à condition que la demande en soit faite dans les termes requis par la loi.
Mais depuis le 8 octobre 2004, le gouvernement n’a pas enclenché la procédure légale. La seule réponse connue de sa part est une lettre du 22 janvier 2005 du préfet de Loire-Atlantique au président du Conseil Général, où le préfet écrit à propos d’une consultation populaire que « l’absence de consensus local sur ce projet ancien de rattachement du département de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne ne permet pas d’envisager à l’heure actuelle une telle démarche ».
Or les textes législatifs ne comportent pas une telle condition de consensus. D’autre part la consultation de la population n’aurait pas de raison d’être si, au préalable, un consensus était démontré.

En revanche, il y a bien un double consensus politique remarquable des élus bretons pour réunifier la Bretagne.: un consensus au sein des assemblées concernées car les voeux ont été votés à la quasiunanimité, donc par la Droite comme par la Gauche, et un consensus entre les deux assemblées représentant la région d'accueil (la région Bretagne) et le département qui demande à y entrer (la Loire-Atlantique).


Le fonctionnement de la démocratie en question

- Le gouvernement dispose d’éléments concordants sur une opinion publique favorable à la réunification.
- Il est saisi par les élus de Bretagne qui ont clairement exprimé leur volonté d’une Région administrative correspondant au territoire breton tel qu’il est vécu par les habitants, Loire-Atlantique comprise.
- Les textes de loi permettent de modifier le découpage régional.
Il est donc parfaitement clair que la solution du problème de la réunification de la Bretagne nedépend que du bon fonctionnement de la démocratie française.




II-c : La proposition de consultation populaire en 2008 sur la réunification de la Bretagne

Dans une lettre du 12 juin 2006 Bretagne Réunie avait fait au Président de la République et au Premier Ministre la proposition suivante:
" Si le gouvernement tient à consulter les électeurs, les élections municipales de 2008 offrent une opportunité exceptionnelle pour consulter, dans les meilleures conditions démocratiques et économiques, les électeurs et électrices de Loire-Atlantique, afin qu’ils se prononcent, par un OUI ou par un NON, sur l’entrée de leur département dans l’actuelle région Bretagne."

Par lettre du 11 juillet, le chef de cabinet du Premier ministre nous informe que "votre correspondance a été transmise à monsieur Brice Hortefeux, Ministre délégué aux collectivités territoriales, en lui recommandant le meilleur examen. Vous serez directement informé de la suite qui lui sera réservée."

De son côté, par lettre du 7 juillet, la Présidence de la République nous assure "qu'il a été pris connaissance de vos réflexions avant de les signaler au Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire qui vous informera de la suite susceptible d'être réservée à cette démarche."

Bretagne Réunie avait écrit le 17 juin au Ministre de l'Intérieur pour lui soumettre la même proposition assortie d'une demande d'audience. Nous attendons sa réponse et celle de Mr Hortefeux.
Il n'est pas concevable qu'un gouvernement démocratique et qu’une toute petite minorité d’élus locaux, s'opposent à l'application d'une loi de la République.


Notre proposition est réaliste et foncièrement démocratique: c'est bien à la population habitant le territoire breton et manifestant envers lui un réel sentiment d'appartenance, qu'il appartient de se prononcer sur les limites administratives de la région Bretagne, soit par l'intermédiaire de ses assemblées territoriales (qui
ont émis des voeux favorables à la réunification administrative de la Bretagne), soit directement par une consultation populaire.

Une région modèle qui espère une juste prise en compte de son problème territorial :

La Bretagne conjugue enracinement et ouverture sur le monde: une forte identité régionale avec un vif attachement à la France (selon les sondages de l’Observatoire Interrégional du Politique) et une espérance dans l’Europe dont elle a voté le projet de Constitution en 2005.
Attachée à la démocratie et aux valeurs de la République, elle refuse la violence pour régler sesproblèmes et résiste aux idées de l’Extrême-Droite.
L’économie bretonne (Loire-Atlantique incluse) est la plus dynamique de France (sur la période 1990-2003, croissance annuelle de +2,80%). Le niveau d’instruction est parmi les plus élevés de France…

La Bretagne présente donc le profil idéal pour devenir une région-pilote dans le cadre d’une nouvelle étape dans la modernisation de la France. A une condition préliminaire : l’ajustement du cadre administratif régional au territoire envers lequel les Bretons manifestent leur attachement, et qui inclut Nantes, l’une de leurs capitales historiques, et la Loire-Atlantique où la volonté de réunification est particulièrement forte.