III- UNE VRAIE REGION BRETAGNE

l’impact sur l’économie et l’emploi
Quelques exemples concrets

III-a : Une cohérence et une dynamique renforcées dans la conduite des grands
projets stratégiques :

Un exemple d’actualité : le projet d’autoroute de la mer Montoir de Bretagne – Bilbao piétine. Pourquoi ? Il est porté par le département de Loire Atlantique et une Région Pays de Loire très faiblement maritime.
La Région administrative Bretagne, au motif que Montoir de Bretagne n’est pas dans sa circonscription, n’est pas sollicitée et n’intervient pas alors qu’elle est fortement concernée et que son poids et sa vocation maritime pour appuyer ce projet seraient sans doute déterminants.

III-b : Une capacité de recherche fondamentale et appliquée nettement accrue :
Là aussi deux exemples : le pôle de compétitivité Images et Réseaux a été affecté par le gouvernement à la Bretagne administrative. Grâce au bon sens de quelques uns, le périmètre de ce pôle a été étendu à Nantes, ce qui confie évidemment une puissance supplémentaire à ce pôle. En revanche le pôle agroalimentaire Valorial, affecté lui aussi à la région Bretagne, écarte la Loire Atlantique alors que son industrie agroalimentaire, dont la structure est semblable à celle des autres départements bretons, constitue une de ses activités majeures.

III-c : La possibilité de retrouver enfin une grande région maritime allant de
Nantes à Saint-Malo :

On a encore en mémoire l’échec de l’implantation de l’Agence de sécurité maritime à Nantes ou à Brest, pourtant au centre de la zone la plus affectée par les marées noires. Il aurait fallu l’appui de toutes les forces vives de la Bretagne des 5 départements pour que le gouvernement français présente ce projet en première priorité.
Mais le cas le plus frappant est le pôle de compétitivité Mer affecté par l’Etat à la Bretagne administrative et à la région PACA et dont le département de Loire Atlantique est écarté alors que la recherche et l’activité maritimes de la Basse Loire sont très importantes. C’est un non-sens.
On pourrait encore citer une efficacité réduite dans l’affaire Erika face au Fipol, une absence de proposition dans l’organisation de l’America’s Cup alors que l’ensemble Sud Morbihan – La Baule
pouvait constituer un site idéal….
En réalité nous sommes dans le domaine maritime dans une démarche perdant-perdant. D’un côté 4 départements tous concernés par la mer mais dépourvus d’un port de commerce d’envergure et de l’autre, la Loire Atlantique située dans une région peu concernée par la mer et dont certains responsables, tels ceux de la Sarthe, préconisent un soutien au port …du Havre qui est leur débouché maritime.

La conclusion est évidente: rien de sérieux et profond sur le plan de la mer ne peut être entrepris dans une Bretagne divisée. Une grande région maritime de Nantes à Saint-Malo, qui constituerait le véritable pivot de l’Arc Atlantique, n’est pas réalisable sans la réunification de la Bretagne.

III-d : Une activité touristique amplifiée par un appui sans réserve sur l’histoire
et le patrimoine de la Bretagne tout entière :

De ce point de vue la Loire Atlantique et Nantes, une de nos capitales historiques, ont tout intérêt à figurer dans les offres et campagnes de promotion touristique de la Bretagne dont l’image est incomparablement supérieure à celle des Pays de la Loire que l’on confond avec le Val de Loire. Or des brochures éditées par le Comité Régional du Tourisme de Bretagne « oublient » notre département….

III-e : La consolidation de la « marque » Bretagne pour nos entreprises :
La réussite de Produit en Bretagne, qui progresse maintenant en Loire-Atlantique, le montre clairement. Le nombre croissant de ses adhérents, qui atteint 200 entreprises représentant plus de 100 000 emplois,
est révélateur de son rôle de dynamiseur de l’économie. Mais l’amplification de cet atout est fondée sur une Bretagne forte dans toutes ses dimensions, à l’identité bien définie dans ses limites historiques, en pleine harmonie avec le souhait très majoritaire exprimé à plusieurs reprises par les Bretons et leurs élus.

La réunification de la Bretagne permet de sceller l’alliance entre Nantes et Rennes.
Aucune des deux ne pouvant prétendre seule à un rôle européen, une coopération très poussée dans le cadre d’un réseau de villes peut aboutir à une métropole bipolaire rayonnant sur tout l’Ouest.